Il y a 4 bonnes raisons d’isoler
1- Plus de confort
En contact avec l’air extérieur les murs et fenêtres non isolés sont froids en hiver et provoquent une sensation d’inconfort malgré l’air chaud de la pièce. Une bonne isolation supprime cet effet de paroi froide.
2- Plus d’économie d’énergie et respect de l’environnement
En hiver l’isolation permet de réduire les pertes de chaleur par les murs, le toit, les fenêtres et les planchers bas. A la clé une réduction immédiate de votre facture de chauffage.
3- Moins d’entretien
Une maison bien isolée vieillit mieux et nécessite moins de travaux d’entretien. En effet, l’isolation associée à une ventilation efficace limite les risques de condensation et les dégradations sur les peintures les fenêtres et les murs.
4- Plus de valeur
Au moment de la vente ou de la location, votre logement bénéficiera d’un meilleur classement sur l’étiquette énergie du diagnostic de performance énergétique DPE. Les conditions d’une isolation réussie
Pour réussir ses travaux d’isolation certains points incontournables doivent être respectés :
Une ventilation efficace
L’air du logement contient de la vapeur d’eau provenant de ses occupants et de leur activité. Pour limiter l’humidité dans le logement, l’isolation doit toujours être associée à une ventilation efficace contrôlée ou assistée mécaniquement par la ventilation mécanique VMC hygro réglable double flux…
• A savoir : Une personne émet 40 à 70 gr. d’eau / heure. Une douche chaude c’est 200 gr. / heure.
Une casserole en ébullition c’est 400 gr. / heure.
Toute cette humidité doit être évacué pour éviter la condensation.
Pas de condensation dans les parois
En hiver lorsque la vapeur d’eau traverse une paroi elle se refroidit progressivement de l’intérieur vers l’extérieur et peut se condenser en haut dans la paroi provoquant des moisissures, décollements de papiers peints, dégradation des murs en fonction des matériaux qui composent les murs. Ces transferts d’humidité sont plus ou moins importants.
Il faudra en tenir compte pour choisir l’isolant le plus adapté. Pour éviter que l’humidité ne s’accumule, la paroi date être perméable à la vapeur d’eau de l’intérieur vers l’extérieur.
Selon la configuration, la pose d’une membrane pare-vapeur, d’une membrane frein vapeur ou de frein vapeur hygrovariable sur toute la paroi sera nécessaire.
Ces membranes limitent le risque de condensation derrière l’isolant et la teneur en eau dans les matériaux.
Dans tous les cas, une isolation ne doit jamais être exécuté sur une paroi présentant des signes d’humidité. Seul un professionnel peut établir un diagnostic qui identifiera les parties qui nécessitent un traitement avant d’être isolées.
Des ponts thermiques supprimés
Ce sont des zones de faiblesse dans l’enveloppe d’un bâtiment. Le froid extérieur y est plus rapidement transmis à l’intérieur du logement. La vapeur d’eau s’y condense ce qui engendre la formation de traces noires et de moisissures.
Traiter les ponts thermiques passe par une bonne continuité de l’isolation.
Où se situent les principaux ponts thermiques ?
Entre la toiture et les murs ou entre les murs et les menuiseries des fenêtres.
Entre le plancher et les murs.
A la jonction du balcon et du mur.
Au niveau des montants des ossatures, des chevrons, des points de fixation…
Pas d’infiltration d’air parasite
Les entrées d’air parasite peuvent augmenter sensiblement la facture de chauffage. Elles sont surtout une source d’inconfort et peuvent remettre en cause l’utilité des travaux d’isolation ainsi que le bon fonctionnement de la ventilation
Pour les éviter un soin particulier devrait être apporté à toutes les jonctions de maçonneries, menuiseries, installations électriques lors de l’isolation.
Petits travaux complémentaires pour éviter les déperditions de chaleur :
Isoler les coffrets des volets roulants, traiter l’étanchéité des portes…
Isoler des pièces non chauffées comme le garage, la cave pour supprimer les entrées d’air froid.
Condamner les cheminées non utilisées pour éviter l’arrivée d’air par le conduit.
Focus sur les bâtiments anciens
A noter que en 1974, il n’ existait pas d’obligation d’isoler pour les constructions.
Depuis la construction des bâtiments neufs et plus récemment les travaux de rénovation sont soumis à des réglementations thermiques. Ce qui implique le respect de niveau d’isolation de plus en plus élevé.
Pour les constructions utilisant des matériaux non industriels tél que la pierre sèche, la terre crue, les pans de bois, il faut être attentif au choix de la technique d’isolation.
Une analyse complète du bâtiment est nécessaire avant d’engager des travaux pour que la solution d’isolation ne perturbe pas les équilibres thermiques et hygrométriques.
Il faudra également utiliser un enduit approprié sur les murs donnant sur l’extérieur. Il doit être respirant c’est-à-dire perméable à la vapeur d’eau.
Les enduits en chaud ou emplâtre répondent à ces critères contrairement à ceux en ciment.
Quel isolant choisir ?
Un bon isolant procure au bâtiment la performance thermique recherchée sans perdre ses qualités techniques dans le temps.
Il y a 4 indicateurs à connaître :
1 – Le coefficient de conductivité thermique lambda exprime la capacité de l’isolant à conduire la chaleur.
2 – Plus le langage est petit, plus le matériau est isolant. Les matériaux isolants courants sont compris entre 0,025 et 0,05 W/m.k.
3 – De la résistance thermique air exprime la performance de l’isolant exprimé en mètre carré carrelage WL qui s’obtient par le rapport de l’épaisseur sur la conductivité thermique lambda du matériau + R et grand plus la paroi et isolante
4 – Le coefficient de transmission thermique exprime la performance des parois composées de plusieurs matériaux. On utilise aussi UW pour les fenêtres, UG pour les vitrages, PUP pour les portes.
Plus c’est faible plus l’isolation thermique est bonne. Le facteur de transmission solaire SW mesure la proportion d’énergie transmise au travers d’une paroi vitrée.
Calculer l’épaisseur d’un isolant épaisseur en cm :
lambda x résistance x 100.
Le point sur les produits minces réfléchissants
Si vous souhaitez utiliser ses produits comme isolant, vérifiez bien la performance du produit mince réfléchissant donné par la résistance thermique air déterminé dans le cadre d’un avis technique ou d’un agrément technique européen.
Si vous utilisez ce produit comme écran sous toiture, veillez à ce qu’il dispose du marquage CE.